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Quelle mutuelle santé choisir pour les séniors ?

03/03/2024

Quelle mutuelle santé choisir pour les séniors ?

1). Comprendre les besoins spécifiques des seniors


Choisir une mutuelle santé adaptée aux seniors est une étape cruciale qui nécessite une attention particulière en raison de l'évolution des besoins de santé avec l'âge. En vieillissant, les individus sont plus susceptibles de nécessiter des soins de santé fréquents et spécialisés.

 

Cela inclut non seulement des consultations régulières avec des professionnels de santé, mais aussi des traitements spécifiques et l'accès à des médicaments souvent coûteux.


L'augmentation des besoins en soins de santé chez les seniors souligne l'importance d'avoir une couverture étendue qui prend en charge ces exigences spécifiques. Par exemple, les frais liés à l'optique, au dentaire, et aux aides auditives constituent une part importante des dépenses de santé pour les personnes âgées.

 

Ces dépenses, souvent élevées, peuvent rapidement devenir un fardeau financier sans une assurance adéquate.


Au-delà des couvertures de base, certaines mutuelles proposent des avantages supplémentaires particulièrement adaptés aux besoins des seniors. Parmi ceux-ci, la couverture des services de téléassistance se distingue comme un avantage vital. Ces services peuvent être d'une grande aide en cas d'urgence à domicile, offrant une sécurité et une tranquillité d'esprit aux personnes âgées et à leurs familles.


Avant de prendre une décision concernant une mutuelle santé pour seniors, il est essentiel de définir clairement ses priorités de santé. Cela est particulièrement vrai pour les personnes souffrant d'affections spécifiques, telles que le diabète, des pertes auditives, ou des rhumatismes. Comprendre ses propres besoins de santé peut aider à choisir une mutuelle qui offre les couvertures les plus pertinentes.


Pour les seniors ayant des budgets limités, il peut être conseillé de prioriser certaines couvertures essentielles tout en acceptant des garanties moins complètes pour les autres besoins. Cette approche permet de concentrer les ressources là où elles sont le plus nécessaires, tout en maintenant des coûts de mutuelle gérables.

 

2). Quelles sont les garanties indispensables à souscrire ?

 

Dans le contexte des mutuelles santé pour seniors, l'importance d'une couverture complète et adaptée aux besoins spécifiques de cette tranche d'âge est cruciale. Voici une analyse détaillée des garanties essentielles pour les seniors :

 

L’hospitalisation


L'hospitalisation est souvent une préoccupation majeure pour les seniors, particulièrement après 70 ans, où les risques de problèmes de santé s'accroissent. La couverture limitée de l'assurance maladie classique rend essentielle l'obtention d'une garantie supplémentaire pour l'hospitalisation. Elle permet par exemple, d'avoir une chambre individuelle peut significativement améliorer le confort et la tranquillité d'esprit du patient durant son séjour à l'hôpital.


Remboursement des médicaments


Avec l'augmentation de l'âge, la consommation de médicaments tend à augmenter, rendant crucial un remboursement adéquat. Les seniors ont souvent besoin de traitements réguliers et de longue durée, ce qui peut représenter un coût considérable si les médicaments ne sont pas bien remboursés par l'assurance maladie.


Équipements et soins spécialisés


La diminution de l'efficacité des sens, telle que la vue, l'ouïe, et la santé dentaire, est inévitable avec l'âge. Les équipements optiques, auditifs, et les soins dentaires, particulièrement les traitements coûteux comme les implants dentaires ou les prothèses, nécessitent donc une couverture adéquate car ils sont souvent peu ou mal remboursés par la sécurité sociale.


Consultations chez les spécialistes


Les visites régulières chez des spécialistes, comme les cardiologues, sont essentielles pour le suivi des conditions de santé prévalentes chez les seniors. Les analyses de sang et les visites médicales à domicile sont d'autres exemples de soins nécessitant une couverture par la mutuelle, surtout pour ceux ayant des difficultés à se déplacer.

 

Couvertures supplémentaires


Au-delà des garanties de base, des couvertures supplémentaires peuvent grandement contribuer au confort quotidien des seniors. Cela inclut les médecines alternatives, les prestations d'assistance en cas d'hospitalisation, l'accès à des soins spécifiques non couverts par l'assurance maladie standard, et la possibilité de bénéficier de téléconsultations gratuites ainsi que d'un réseau de professionnels avec des tarifs négociés.


3). Mutuelle santé sénior : les pièges à éviter

 

Lors de la souscription à une mutuelle santé pour seniors, il est essentiel de prêter attention à certains éléments qui peuvent affecter la couverture. Voici deux d’entre eux à considérer :

 

Premièrement, le délai de carence représente une période initiale après la souscription pendant laquelle l'assuré paie ses cotisations sans pouvoir bénéficier pleinement des avantages de son contrat. Cette période, pouvant s'étendre de quelques jours à plusieurs mois selon les conditions du contrat, vise à décourager les inscriptions de dernière minute en prévision de dépenses médicales imminentes. 

 

Deuxièmement, les exclusions de garantie désignent des conditions spécifiques sous lesquelles certaines prestations ne sont pas couvertes par le contrat d'assurance. Ces exclusions diffèrent d'une police à l'autre et peuvent dépendre de facteurs tels que l'âge de l'assuré, ses comportements et le type de soins reçus. Les pratiques considérées comme risquées ou certains types de traitement pourraient ne pas être pris en charge. Comprendre ces exclusions est crucial pour éviter les mauvaises surprises lors de la demande de remboursement des frais médicaux.


4). Pourquoi comparer les offres est une étape obligatoire ?

 

La diversité des offres sur le marché rend le choix complexe. Chaque mutuelle propose un ensemble unique de garanties, avec des niveaux de couverture et des tarifs qui varient considérablement. Sans une analyse minutieuse de ces propositions, identifier l'offre la plus adaptée aux besoins spécifiques d'un individu ou d'une famille serait une tâche ardue. Cette analyse permet donc de filtrer les offres pour ne retenir que celles qui correspondent précisément au profil de l'assuré, en fonction de ses besoins de santé et de son budget.

 

Deuxièmement, la comparaison est essentielle pour trouver le meilleur rapport qualité-prix. En effet, payer pour des garanties dont on n'a pas besoin revient à gaspiller des ressources financières précieuses, tandis que choisir une couverture insuffisante peut entraîner de graves conséquences financières en cas de problèmes de santé. En évaluant les offres sous l'angle du coût par rapport à la couverture proposée, il devient possible d'identifier la mutuelle offrant l'équilibre optimal qui répond aux exigences de protection sans entraîner de dépenses inutiles.

 

En outre, la personnalisation de la couverture santé est un avantage majeur de cette démarche comparative. Elle permet de sélectionner des options de garantie qui correspondent exactement aux besoins de santé spécifiques de l'assuré, qu'il s'agisse de consultations chez des spécialistes, de frais d'hospitalisation, ou encore de besoins en optique ou en dentaire.

 

Cette personnalisation assure que l'assuré bénéficie d'une protection adéquate, ajustée à ses propres conditions de vie et à sa situation familiale.

Ainsi, comparer les meilleures mutuelles santé est une étape fondamentale avant de souscrire, permettant d'économiser du temps et de choisir une mutuelle santé qui correspond réellement à vos besoins.

Comment choisir le meilleur hébergement pour personnes âgées ?

28/02/2023

Comment choisir le meilleur hébergement pour personnes âgées ?

Choisir un hébergement pour personne âgée : la fin du casse-tête !

 

L’hébergement des personnes âgées peut se révéler un véritable casse-tête.
Vous avez entendu parler de résidence autonomie, résidence services, EHPAD, mais qu’est-ce donc ?

 


Si vous êtes arrivé jusque-là, c’est que vous vous interrogez sur les différents moyens d’hébergement pour personne âgée en perte d’autonomie et c’est très bien ! Dans la tête de nos seniors et parfois de leur famille, la seule destination possible est l’EHPAD. 

 

Et bien non et heureusement ! Il existe d’autres solutions adaptées à l’autonomie de chacun. C’est une bonne nouvelle !


Mais alors, comment s’y retrouver ? Comment choisir entre l’EHPAD, la résidence autonomie ou encore la résidence services ?


Aujourd’hui, je vous propose de comparer ces différentes offres d’hébergement d’une manière simple et concrète. L’objectif étant de vous aider à faire un choix éclairé et adapté aux besoins de votre proche âgé.

 

 

 

Solution d'hébergement pour personne âgée : la résidence autonomie  

 


Les résidences autonomie (ex-foyers logements) regroupent un ensemble de logements à destination des personnes âgées. Elles sont principalement gérées par des structures publiques ou à but non lucratif. Elles ont une vocation sociale.


Généralement situées à proximité des commerces ou encore des transports, elles permettent de conserver une certaine liberté d’organisation.


En effet, dans ce type d’hébergement pour personne âgée, les résidents bénéficient d’un véritable appartement (avec une cuisine, une salle de bain…).  Ils peuvent ainsi continuer à gérer leur quotidien en toute autonomie, comme dans un logement classique. 


La grande différence est qu’ils ne souffrent plus de la solitude et bénéficient d’un ensemble de services, comme un espace de restauration collective ou diverses activités (gym douce, yoga, jeux…).

 

De plus, pour leur sécurité et leur bien-être, du personnel est présent sur place toute la journée, mais pas le soir. Les résidents sont reliés à un système de téléalarme avec déclenchement à distance en cas de besoin. Certains établissements disposent d’un système d’astreinte ou d’un gardien sur place.

 

La résidence autonomie est donc une alternative parfaite au maintien à domicile. Comme son nom l’indique, elle permet de conserver l’autonomie et de rassurer les familles.


Cependant, l’entrée dans cet hébergement pour personnes âgées est conditionnée à l’autonomie et au remplissage de ce que l’on appelle la grille AGGIR. En effet, les résidences autonomie appartiennent à la catégorie des établissements médico-sociaux.

 

Attention toutefois : elles ne sont pas médicalisées. Il n’y a pas de soignants. Votre proche doit être autonome ou en perte d’autonomie légère à très modérée pour y rentrer.

 

Si votre proche perd en autonomie au cours du séjour, une solution de type EHPAD devra être trouvée par vos soins.


Enfin, dernière information et pas des moindres : le coût du logement y est modéré.

 

Résidence services : un hébergement pour personnes âgées privé


Dans les différents types d’hébergement pour personnes âgées, les résidences services proposent également un ensemble de logements autonomes. Le mode de fonctionnement d’une résidence services est semblable avec celui d’une résidence autonomie.


Toutefois, les résidences services se différencient dans l’offre mise à disposition, le prix et la non-obligation de fournir une grille AGGIR.  Elles se distinguent donc principalement par :

 

• Une gestion effectuée par des structures privées commerciales ou associatives. 


•  Une offre commerciale qui relève de l’initiative privée. De ce fait, chaque établissement fixe librement ses tarifs. 


•   Une gestion autonome et qui n'est pas régie par le code de l’action sociale et des familles. Ainsi, il n’y a pas vérification de la qualité des prestations par des évaluations régulières, par exemple.

 

Les prestations proposées dans les résidences services sont donc plus diversifiées et d’une qualité supérieure.

 

Par exemple, certaines disposent d’une salle de cinéma, d’une piscine ou encore d’une salle de sport. C’est pourquoi les résidences services présentent des tarifs supérieurs aux résidences autonomie, se positionnant sur du milieu / haut de gamme. 

 

La loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015  a introduit de nouvelles dispositions pour protéger les résidents des résidences services.


Tout comme les résidences autonomie, ce type d’hébergement pour personnes âgées n’est pas médicalisé.

 

Dans le cas d’une dégradation de l’autonomie, vous devrez trouver un autre établissement par vos propres moyens.


Pour y prétendre, le résident doit être autonome ou avoir une perte d’autonomie légère à très modérée. L’autonomie est « vérifiée » lors d’un entretien avec la direction.

 

Toutefois, aucun justificatif médical n’est demandé. L’établissement vérifie également que le futur résident sera en mesure de payer.


Si vous optez pour une résidence services, sachez qu’il ne sera pas possible de demander certaines aides comme l’aide sociale à l’hébergement.

 

 

 

 

Résidence autonomie / Résidences services : quand faire le choix d’un EHPAD ?

 
Si votre proche à une perte d’autonomie conséquente, qu’elle soit physique ou psychique, il vous faudra trouver un hébergement pour personnes âgées plus adapté que les résidences autonomie ou services. 


En effet, l’autonomie sous-entend que la personne âgée puisse gérer seule son quotidien ou avec une aide légère à modérée. Si votre proche a besoin d’une aide intensive d’une ou de plusieurs personnes pour rester autonome, les deux établissements précédemment cités ne sont pas adaptés.  


De plus, le comportement de votre proche doit être adapté à la vie en collectivité. Les troubles du comportement modérés à sévères liés par exemple à une maladie neuro dégénérative ne pourront pas être gérés par le personnel d’une résidence service / autonomie.


C’est donc vers un EHPAD que vous devrez vous tourner. 

 

Lors de votre choix d’établissement, veillez à ne pas minimiser l’autonomie de votre proche (pour une résidence autonomie la question ne se pose pas, car elle est soumise à la grille AGGIR).

 

Si, bien que relativement autonome, vous constatez une dégradation progressive de son autonomie sur un laps de temps court, prenez davantage le temps de la réflexion. 


Plusieurs déménagements, peuvent entraîner des conséquences sur le bien-être et la santé d’un senior, a fortiori s’il souffre d’une maladie neurodégénérative.

 

 

L’hébergement d’une personne âgée : une décision à prendre sereinement


Comme chaque décision que l’on prend pour, mais surtout avec une personne âgée, il convient de bien se renseigner en amont sur les différentes offres d’hébergements. Prendre une décision hâtive engendre très souvent des erreurs préjudiciables pour votre proche et vous-même. 


Dans cet article, vous avez pu faire un état des lieux des principales offres d’hébergements pour personnes âgées.

 

Sachez toutefois qu’il existe d’autres alternatives, comme les familles d’accueil ou encore l’habitat intergénérationnel.


Votre assistante personnelle d’autonomie diplômée et expérimentée se tient à votre disposition pour trouver VOTRE solution, celle adaptée à vos besoins, votre autonomie ou encore à votre budget. 


Prenons le temps d’en discuter ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autonomie personnes âgées : 1 solution idéale pour gérer les soins

28/02/2023

Autonomie personnes âgées : 1 solution idéale pour gérer les soins

 

Autonomie des personnes âgées et soins : le parcours du combattant

 

L’autonomie des personnes âgées ne réside pas simplement dans leur faculté à pouvoir se lever seules, marcher, se promener, faire leurs courses. En effet, alors qu’elles ne sont plus tout à fait autonomes, un écueil pointe à l’horizon : la gestion de leur parcours de soins. 

 

 

Entre incompréhension du monde moderne, problèmes de santé et isolement numérique, les difficultés semblent insurmontables. Il existe cependant des solutions. Voici un petit panorama des montagnes à abattre pour aider nos aînés !


Au sommaire : 


•     Comment améliorer l’accès aux soins des personnes âgées ?
•     Gérer ses rendez-vous médicaux seul lorsqu’on est âgé
•     Les conséquences d’un manque d’accès aux soins des personnes âgées
•    Comment trouver une personne habilitée pour s’occuper d’une personne              âgée ?

 

Comment améliorer l’accès aux soins des personnes âgées ?


La perte d’autonomie des personnes âgées entraîne de multiples inconvénients, et notamment, la rupture du parcours de soins.

 

Voici 5 idées qui peuvent paraître évidentes. Néanmoins, on peut facilement contrôler qu’elles existent, et si pas, les mettre en place. 


1.   Assurer une couverture médicale adéquate : les personnes âgées nécessitent de plus en plus de soins médicaux. Il est donc important de vérifier que leur couverture médicale répond à leurs besoins.


2.   Favoriser l’autonomie des personnes âgées : vous l’aurez compris, celles qui peuvent rester autonomes le plus longtemps possible ont généralement un meilleur accès aux soins. Il est crucial de favoriser leur autonomie en leur fournissant les outils et les ressources essentiels.


3.   Faciliter l’accès aux soins de proximité : les soins de proximité, tels que les centres de santé, peuvent être plus accessibles pour les personnes âgées qui ont des difficultés à se déplacer. 


4.   Soutenir les aidants naturels (enfants et petits-enfants) : ils jouent un rôle majeur dans l’accès aux soins des personnes âgées. Il est important de les soutenir en leur fournissant les outils et ressources nécessaires.


5.  Favoriser la coordination des soins : les personnes âgées peuvent avoir besoin de soins médicaux de différents professionnels de santé. Favoriser la coordination des soins pour s’assurer qu’ils reçoivent les soins indispensables est primordial.

 

Ces exemples amélioreront l’autonomie des personnes âgées dans le cadre de leurs soins.

 

 

 

 

Gérer ses rendez-vous médicaux seul lorsqu’on est âgé

 


Vous ne le savez peut-être pas, mais l’autonomie des personnes âgées pour la gestion de leurs soins est loin d’être un long fleuve tranquille.

 

L’exemple le plus parlant : la prise d’un rendez-vous médical. A priori, rien de plus banal pour vous et moi, habitués à maitriser l’outil informatique et le téléphone au quotidien. 


Même si cela est parfois très pénible, dans la grande majorité des cas, nous nous en sortons très bien. Toutefois, vous avez déjà été confronté à un serveur vocal, n’est-ce pas ?

 

Si pour vous cette aventure peut certaines fois s’avérer agaçante, elle devient vraiment très compliquée pour une personne âgée ayant l’ambition de prendre un simple rendez-vous avec un spécialiste.

 

Un véritable parcours du combattant : 

 

•   « Tapez 1 pour le service cardiologie, tapez 2 pour la dermatologie, tapez 3 pour la gynécologie, tapez 4, tapez 5, tapez 6..., tapez 12 ». 


•   « Le secrétariat est ouvert de 9h à 9h30, puis de 10h30 à 10h45, puis de 14h à 16h30, sauf le jeudi matin. Le vendredi, le secrétariat sera ouvert de 14h à 17h, sauf pour le docteur Bidule qui lui sera là le lundi, sauf aujourd’hui, car il est en congé ».


•  « Faites étoile (enfin, ne le faites pas, tapez sur le clavier). Vous avez tapé dièse pour le Dr Trucmuch est-ce bien votre choix ? Bip… Je vous mets en relation avec le service coiffure et esthétique…Bip…bip…bip. Veuillez renouveler votre appel. Votre temps d’attente est estimé à 2h30. À bientôt. »


Ce sont quelques exemples qui peuvent décourager n’importe qui, a fortiori une personne âgée seule.

 

La société se numérise un peu plus chaque jour, laissant derrière elle une bonne partie de la population. Accéder à la santé lorsqu’on est une personne âgée en perte d’autonomie est loin d’être simple. 


Il faut déjà trouver le numéro (très souvent sur internet). N’oublions pas que 17 % de la population est en fracture numérique. Une personne âgée de plus de 75 ans sur deux n’a pas d’accès à internet contre seulement 2 % des 15-29 ans.


Une fois le numéro trouvé généralement par une personne bien intentionnée et disponible, encore faut-il savoir le composer.

 

En effet, nombreux sont les obstacles qui mettent en péril l’autonomie des personnes âgées

 

•   Troubles de la vision (coucou, mamie Jacqueline qui porte les lunettes de sa belle-sœur décédée depuis 40 ans, non adaptées à sa vue),


•   Troubles de la mémoire, 


•  Arthrose déformante au niveau des doigts (tentez de taper sur un mini clavier de téléphone portable ou tactile, vous m’en direz des nouvelles !)  


Et que dire, encore une fois, des standards téléphoniques automatiques, des secrétaires débordées et de leur débit de parole XXL ? Il faudrait leur rappeler que lorsque l’on n’entend pas bien, faire répéter est une source de honte, de colère pour ne pas avoir compris l’information et d’angoisse de ne pas savoir la retranscrire. 


Imaginons que le rendez-vous a pu être pris. Rien n’est encore gagné ! La question est de savoir comment s’y rendre. Même si la visite a lieu à proximité du domicile, certaines personnes âgées en perte d’autonomie peuvent rencontrer des difficultés à s’orienter dans l’espace, mais aussi dans le temps. 

 

Comment commander une ambulance ? Vais-je comprendre les explications du médecin (médecin qui, rappelons-le, a très souvent peu de temps…) ? Bref, j’en termine ici pour l’immersion dans le 3e âge, vous avez très certainement saisi l’idée ! 

 

Les conséquences d’un manque d’accès aux soins des personnes âgées 


Les exemples ci-dessus démontrent que l’autonomie des personnes âgées peut se dégrader rapidement. L’accès aux soins est primordial pour éviter d’en faire trop vite des personnes dépendantes, dirigées vers un EHPAD. 


Les difficultés que rencontrent les personnes âgées pour organiser leurs rendez-vous peuvent engendrer de nombreuses conséquences, et particulièrement, la diminution de l'état de santé.


Être en mauvaise santé minimise les chances de se maintenir à domicile dans les meilleures conditions. Le manque de suivi médical régulier peut entraîner des frais importants.

 

Lorsque l’on ne se soigne pas les dents par exemple, faire ou refaire un appareil dentaire a un coût qui n’est pas à la portée de toutes les bourses (notamment lorsque l’on n’a pas fait évoluer sa mutuelle depuis 40 ans, ou encore si l’on ne connaît pas les aides disponibles).

 

Être en mauvaise santé a aussi un impact sur les proches aidants. En effet, l’investissement des aidants sera d’autant plus important dans ce cas, avec un risque d’épuisement ou de diminution du temps de travail. Cela implique pour eux une baisse de revenus et à terme, de précarisation.


Enfin, d’une manière générale, être en mauvaise santé a un coût pour la société et notre système de santé. Le vieillissement engendre des frais de plus en plus réguliers.

 

Si l’on ne prend pas soin de soi au quotidien, ils ne feront qu’augmenter. Chacun trouvera donc un intérêt à ce que nos aînés puissent accéder comme tout un chacun aux soins nécessaires pour leur autonomie et leur bien-être.

 

 

 

Comment trouver une personne pour s’occuper d’une personne âgée ?


De nos jours, tout va très vite, tout est dématérialisé, les professionnels de santé sont débordés, épuisés, stressés, il manque du personnel…. Si le commun des mortels n’a pas le pouvoir de changer cela, Seniors en tête, entreprise spécialisée dans la prévention de la dépendance et le maintien à domicile des seniors fragilisés non dépendants, s’y emploie avec énergie. 

 

Seniors en tête a développé un service avec un humain au bout du fil, pas un serveur vocal. 100 % adapté aux besoins des ainés en matière de continuité de soins et adapté à la réalité de terrain, le service rendu prend ici tout son sens. 

 

Seniors en tête propose de faire AVEC et de faciliter l’accès aux soins des seniors. Par exemple : 

 

• Recherche de professionnels (médecin traitant, spécialistes…),                             d’établissements, 


• Prise de rendez-vous, 


• Élaboration de devis (dentaire /ophtalmologue), 


• Lien avec la mutuelle, identification des besoins (consultation mémoire,             gériatre…), 


• Organisation de A à Z du rendez-vous (rappel deux jours avant, aide à la             préparation du rendez-vous, recherche de transport, accompagnement sur           place), 


•    Coordination des professionnels. 


Le désir des aidants familiaux est bien évidemment d’améliorer la vie d’un proche âgé, et par la même occasion, de veiller à leur propre santé. En effet, gérer tout cela quand ce n'est pas notre métier, demeure épuisant.


L’objectif premier de Seniors en tête est de faciliter l’accès aux soins des personnes âgées, mais également de faire en sorte que la logistique ne repose pas entièrement sur les aidants, très souvent éloignés géographiquement.

 

 

Si vous ou un de vos proches a besoin de cet accompagnement bienveillant et professionnel, n’hésitez pas à me contacter ici.


Conclusion 


Le monde est de moins en moins adapté à ceux qui ne peuvent pas le suivre, que ce soit pour raisons de santé, d’autonomie, de compétences ou encore de connaissances. Pourtant, il existe des solutions pour réorganiser la vie d’un proche à domicile : soins à domicile, aide-ménagère, coordination des soignants éventuels, portage des repas, installation de téléassistance, etc.


Favoriser le maintien à domicile des personnes âgées peut être totalement pris en charge par une assistante personnelle d’autonomie.  


Seniors en tête a pour vocation de permettre l’accès à un besoin fondamental, la santé et l’amélioration de l’autonomie des personnes âgées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 QUESTIONS A SE POSER AVANT LE DEMENAGEMENT D’UN SENIOR

19/10/2021

4 QUESTIONS A SE POSER AVANT LE DEMENAGEMENT D’UN SENIOR

Vous avez peur pour lui et c’est humain.

 

Désormais, la solution du déménagement n’est plus une option mais une nécessité.


Pour bien préparer ce projet, voici les questions à vous poser en amont pour le mener à bien.

 

Déménagement d’une personne âgée : est-elle d’accord ?


Déménager un senior demande réflexion, préparation et quelques précautions. 

 

Le médecin traitant l’a confirmé : pas une minute à perdre, il faut envisager le déménagement de votre proche vers un lieu plus adapté, mais attention !

 

Votre proche est-il d’accord ? En a-t-il accepté l’idée ? 

 

Lorsque Seniors en tête accompagne des familles, force est de constater que cette étape indispensable est très souvent zappée. Certaines familles se lancent dans un projet de déménagement sans même en avoir parlé avec la personne concernée. 

 

Très souvent, il s’agit d’un excès de bienveillance : « Mon proche cours un risque, je ne peux pas le laisser comme ça, j’agis ».

 

Toutefois, en vieillissant, le rythme n’est pas le même et les étapes de la vie quotidienne sont vécues avec plus d’intensité.

 

Le déménagement d’une personne âgée est une source de stress extrêmement importante pour elle tant par l’organisation et l’impact financier, que par la sensation de clôturer un cycle de vie.  

 

De ce fait, il est fortement déconseillé d’imposer un déménagement si vous voulez éviter le syndrome de glissement et ses conséquences dramatiques. 

 

Voici un exemple d’un déménagement brutal et non consenti : 

 

C’est l’histoire d’un homme qui, pensant bien faire, déménage et déracine brutalement sa mère de province suite à une chute  à domicile.  La maison est vendue et celle-ci entre en EHPAD. 

 

Ce changement de cadre et de vie a entraîné syndrome dépressif, idées suicidaires et apathie chez la vieille dame. Cet événement a été vécu avec une telle violence qu’elle n’a aucun souvenir du déménagement et des premiers jours de son entrée en EHPAD.  

 

Face à la détresse de sa mère, le fils a été contraint de retrouver en urgence un nouvel appartement.

 

Il a choisi un logement proche de chez lui pour plus de simplicité, mais loin de la région natale de sa maman, de ses amis, de son mode de vie. Elle n’espère qu’une chose revenir « chez elle ».

 

Le plus précieux conseil que je puisse vous donner : prenez le temps de communiquer, d’expliquer et de préparer le déménagement de la personne âgée.

 

 

déménager_un_senior

 

 

Est ce que je suis en mesure d’aider mon proche à déménager

 

Votre proche âgé est d’accord pour déménager, c’est une bonne nouvelle, mais de votre côté, êtes-vous en mesure de l’accompagner ? Avez-vous le temps ou l’envie de vous en charger ?

 

Organiser le déménagement d’un senior demande beaucoup plus de temps qu’un déménagement normal.

 

Si celui-ci est en perte d’autonomie, ses prises de décision, ses initiatives et ses actions ne sont pas toujours adaptées. Cela demande une supervision permanente. Vous devez alors tout anticiper, prévoir, organiser à sa place dans les moindres détails.

 

De ce fait, vous avez en plus de l’organisation du déménagement à vous charger de votre proche. Les questions urgentes à se poser en amont : 

 

•    Lors du déménagement, a-t-il besoin que l’on s’occupe de lui ? 


•    Faut-il prévoir une auxiliaire de vie pour l’aider à s’habiller le matin ? Lui faire le repas ? L’occuper ? 


•  A l’arrivée dans le nouveau logement, qui va s’occuper de l’installation des nouveaux meubles ?


•    Avez-vous pensé à la recherche de nouvelles aides à domicile ? 

 

Toutes ces questions appellent une mise en actions pas toujours compatible avec votre emploi du temps chargé par l’activité professionnelle et personnelle, fatigué ou sollicité de toute part.  

 

Heureusement, si vous ne vous sentez pas l’âme d’un déménageur / coordinateur des solutions existent, comme seniors en tête

 

 

Autonomie et choix du logement pour le déménagement d’une personne âgée

 

 

Maintenant que vous avez répondu aux questions précédentes, il est temps de de réfléchir à point crucial : le choix du logement. 

 

Pas question de déménager pour un logement encore moins adapté que le précédent ! Les objectifs immédiats et impératifs de ce changement d’habitation sont la sécurité, le confort, l’autonomie. 

 

Choisir un logement adapté à l’autonomie est essentiel pour éviter tout nouveau déménagement, stress, perte de temps, d’argent, de motivation.

 

Voici quelques pistes de réflexion rapide : 

 

 •  Connaitre l’autonomie de votre proche est important. A-t-il besoin d’un tiers pour TOUS les actes de la vie quotidienne ?  Si c’est le cas, un EHPAD semble être la solution la plus adaptée. 

 

 • Votre proche est en perte d’autonomie mais reste encore autonome sur différents aspects de sa vie quotidienne ?  Privilégiez une « Résidence Senior » (qu’on appelle également, en fonction des départements, résidence autonomie, Foyers logements…).

 

Cette solution est réservée aux personnes âgées en perte d’autonomie légère à modérée. 

 

  •  Vous avez aussi la possibilité de trouver un logement dans le privé locatif, mais dans ce cas, portez votre choix sur une habitation aux normes PMR (personne à mobilité réduite), et proche de toutes les commodités du quotidien.

 

 

déménagement_seniors

 

 

 

Financement du déménagement / solution d’hébergement.


Il est bon de savoir ou de se rappeler que lorsque la perte d’autonomie survient, votre proche peut ne plus avoir de notion d’argent.

 

En effet, il n’est pas rare d’entendre certains seniors revendiquer une grande détresse financière qui est objectivement non justifiée. 

 

On retrouve ce phénomène notamment chez les femmes dont la gestion administrative et financière était entièrement gérée par le mari.

 

Au décès de celui-ci par exemple, l’épouse se retrouve totalement démunie et en incapacité de prendre des décisions impactant son budget, budget qu’elle ne connait généralement pas. 

 

Il est donc primordial pour vous de connaître avec exactitude le budget disponible de votre proche âgé pour le financement du déménagement et de la solution d’hébergement choisie ?

 

Il convient de ne pas négliger ce paramètre car il arrive que l’aspect financier freine ou stoppe définitivement l’envie de déménager de votre proche. Dans ce cas, n’hésitez pas à le rassurer et à lui apporter les preuves que ce déménagement n’aura aucun impact important sur ses finances ou ses conditions de vie.

 

Le déménagement d’une personne âgée : écoute, communication, délégation


Que votre proche soit en perte d’autonomie ou en incapacité de prendre des décisions le concernant, ou encore, si vous avez des raisons légitimes de proposer un déménagement (plus de sécurité, de confort…), gardez toujours à l’esprit : 

 

•    Que la communication, l’échange et la bienveillance sont les clés de la réussite. Perte d’autonomie ne veut pas dire incapacité à ressentir, à se sentir considéré et humanisé.

 

•    Que la préparation dans les moindres détails est indispensable pour vous assurer tranquillité d’esprit et bien-être pour votre proche. Le déménagement d’une personne âgée n’est pas un déménagement classique. Il demande beaucoup plus d’attention, de préparation et d’énergie.

 

Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un déménageur, si vous manquez de temps, d’énergie ou encore d’envie, choisissez un déménagement clés en main comme je le propose dans le cadre de mon entreprise, Seniors en tête.

 

 

 

 

 

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Aidant familial : 4 questions sur l’accompagnement d’une personne âgée

05/10/2021

Aidant familial : 4 questions sur l’accompagnement d’une personne âgée

Dans cet article, je vous propose de vous apporter quelques pistes de réflexions afin de murir ce projet d’accompagnement et de prendre le recul nécessaire dans vos intérêts respectifs.

 

 

Aidants familiaux : pourquoi aidez-vous ? 

 

 

Tout aidant familial devrait se poser cette simple question en préambule, même si elle paraît étrange, voire blessante.

 

Savoir clairement pourquoi vous voulez aider un proche en perte d’autonomie est indispensable pour construire les bases saines d’une relation d’aide.


Avez-vous réellement le temps, l’énergie, la santé, l’envie ou encore les moyens pour impulser toutes les actions nécessaires au bien-être et à l’autonomie de votre proche âgé ?


Certains aidants familiaux s’engagent dans cette voie pour panser leurs blessures passées, se réconcilier, rechercher l’amour de leur proche devenu âgé.

 

Ces attentes sont tellement fortes qu’elles poussent certains à œuvrer jusqu’à l’épuisement.


Toutefois, lorsque la maladie, la perte d’autonomie, les troubles cognitifs s’en mêlent, l’aidant est généralement pris pour « cible » et devient le mauvais « objet ». Il est le premier réceptacle de la colère, des frustrations et de la douleur de son proche.


Mieux vaut en être conscient et s’y être préparé en tentant de répondre le plus honnêtement à ces questions :


•    Aidez-vous parce que vous n’avez « pas le choix » ?  Pour des questions financières par exemple.


•    Aidez-vous parce que c’est « normal » ; un juste retour des choses ? 


•    Aidez-vous pour obtenir la « reconnaissance » de votre proche ? 


Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais lorsque l’aidant ne reçoit ni la reconnaissance, ni l’apaisement qu’il était venu chercher par exemple mais uniquement des reproches et des paroles acides, l’intervention d’un professionnel est alors vivement conseillée.  


La désillusion et les tensions sont  grandes et cela ne satisfera personne.

 

 

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Être aidant familial, c’est être conscient de ses limites au quotidien

 

Les aidants ont tendance à vouloir trop en faire. Ne vous surestimez pas !

 

Vous n’êtes pas un surhomme / femme mais un être humain avec des besoins, des attentes, des envies. 

 

Ayez une vision réaliste de votre quotidien et écoutez-vous avant tout.

 

•    Que vous dit votre corps ? Dans quel état est-il ?  Etes-vous déjà fatigué, surmené, anxieux ?  Avez-vous des troubles du sommeil, ou autres différents maux ?

 

•    Comment vivez-vous votre propre quotidien ? Avez-vous du temps pour vous, pour vos loisirs, amis, famille ? Êtes-vous surmené dans votre travail ? Votre emploi du temps est-il complet pour les semaines et mois à venir ?

 

•    Que vous dit votre intuition, cette petite voix généralement très bonne conseillère ?

 

Pour vous aider dans votre réflexion, répondez à ces questions :

 

•    Est-il raisonnable, réalisable, souhaitable de prendre en charge votre proche (pour vous mais aussi pour lui) ?


•    Avez-vous les moyens, le temps, l’énergie suffisante, les connaissances, les compétences, la capacité physique, la disponibilité psychique, pour impulser les actions nécessaires à l’autonomie et au bien-être de votre proche ? 

 

Selon une étude de la DRESS : « Deux aidants sur dix ressentent une charge importante. Leur investissement dans une aide diversifiée et l’absence d’un réseau de soutien intensifient la charge ressentie ».

 

D’après, Bocquet H., Andrieu S. : « La charge ressentie ou « fardeau » se définit comme l’ensemble des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles, sociales et financières. »


Par conséquent, attention à ne pas minimiser l’impact de l’aide apportée sur votre vie, ni vos besoins et limites.

 

Relation d’aide : le don et la dette


Le principal fondateur de l’anthropologie sociale, Marcel Mauss, expliquait que c’est par la forme archaïque dont nous sommes imprégnés qu’une triple logique intervient : donner, recevoir et rendre. 

 

En résumé, il présente le don comme un cadeau matériel à rendre sous toutes autres formes. C’est un lien qui nous lie entre tous et nous rend dépendants.

 

Les proches aidants qui accompagnent un proche âgé, qu’ils soient conjoint ou descendant, se sentent redevables par un contrat matériel ou affectif.

 

Les soins donnés à un proche répondent à cette obligation de rendre ce qui été reçu à d’autres moments. C’est une manière d’apaiser le sentiment de « dette ».

 

Ce sentiment, je le vois régulièrement lorsque j’accompagne des familles. J’entends souvent un proche aidant affirmer : « C’est à moi de faire telle action pour ma mère, c’est mon rôle ».

 

Confier certaines tâches à des professionnels revient alors à trahir son proche alors que c’est exactement l’inverse ! Le monde évolue, la société change, la vie n’est plus celle d’avant.

 

Par exemple, il y a plusieurs années, une personne en perte d’autonomie partageait le même domicile que ses enfants. Elle pouvait bénéficier d’une aide permanente des différents membres de la famille, essentiellement des femmes, particulièrement concernées par la relation d’aide.

 

Désormais, les familles sont éclatées, ne serait-ce que géographiquement. Les femmes travaillent davantage et ont de plus en plus de responsabilités professionnelles.

 

De plus, elles font généralement partie de la génération dite « sandwich » : elles prennent en charge à la fois leurs enfants, leurs parents devenus dépendants, et parfois, leurs beaux-parents, tout en gardant une vie sociale, familiale, professionnelle.

 

On comprend rapidement qu’il est impossible pour elles de gérer toutes ces casquettes sans y laisser des plumes. C’est d’ailleurs ce qu’a vécue ma mère, aidante principale de ma grand-mère.

 

Il n’y a pas de honte à demander de l’aide, cela ne fera pas de vous un(e) mauvais(e) fils/fille, bien au contraire !

 

Mieux vaut être conscient de ses propres limites. Se raisonner et demander de l’aide pour se protéger soi-même vous permettra d’offrir le meilleur accompagnement possible à votre proche.

 

 

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Oser demander et accepter de l’aide

 

En parcourant cet article, vous avez pu faire le point sur vous-même et sur votre éventuel projet d’accompagnement.

 

Après réflexion, et pour les raisons qui vous appartiennent, vous vous rendez compte que vous ne pouvez / souhaitez pas devenir aidant familial à titre principal ou non de votre proche.

 

Il n’est bien sûr pas question de le laisser dans la nature et de le mettre en danger en attendant que le pire arrive !

 

Toute personne (professionnelle ou pas) a l’obligation d’interpeller les interlocuteurs compétents en cas d’une suspicion de mise en danger ou lorsque celle-ci est avérée. En effet, des professionnels sont là pour vous aider, vous n’êtes pas seul et ce, quels que soient les revenus de votre proche. Renseignez-vous sans tarder.

 

Cependant, même s’ils existent, les services gratuits trouvent rapidement leurs limites (nombre de personne à prendre en charge, manque de moyens humains, financiers…). Ils ne pourront pas vous proposer un relais 100% personnalisé et clés en main.  

 

C’est en étant moi-même confrontée à la perte d’autonomie de ma grand-mère, des difficultés rencontrées par ma mère, et grâce à mon expérience de terrain, que j’ai mis en place les services de Seniors en tête.

 

Ils sont spécialement conçus pour faciliter le quotidien des aidants familiaux et offrir un haut niveau de qualité aux personnes âgées. Pour les découvrir, c’est ici.

 

Être aidant : le choix de la délégation à un professionnel averti


Pour finir, le meilleur conseil que je puisse vous donner c’est de ne surtout pas attendre le dernier moment pour agir.

 

Pour votre bien-être et celui de votre proche, attention à ne confondre vouloir et pouvoir. Accompagner une personne âgée dans sa perte d’autonomie n’a rien d’anodin. 


Être aidant, c’est peut-être choisir de déléguer rapidement à un professionnel de confiance toutes les actions à mettre en place pour le maintien à domicile.

 

Plus vous attendrez, plus votre proche perdra en autonomie, plus les frais liés à la dépendance seront importants, et plus la situation sera complexe à domicile et moins le maintien à domicile sera possible. 


La relation d’aide est consommatrice de temps et d’énergie.  Elle peut avoir un impact non négligeable sur votre vie personnelle, professionnelle et par conséquent, sur celle de votre proche.

 

 

 

 

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